Certification MCC: Exigences minimales

 L’ICF croit avoir l’obligation de soutenir ses membres coachs dans l’amélioration de leurs compétences.

Chaque maître-coach a d’abord commencé comme débutant pour ensuite progresser à un niveau intermédiaire et devenir éventuellement un maître dans sa pratique. À cet égard, la caractéristique probante  est toujours la démonstration évidente que le coach exerce son rôle qui est d’essayer d’en apprendre continuellement plus à propos de son client. Le processus de l’ICF, avec ses trois niveaux de certification, veut refléter le continuum de croissance vécu par chaque coach dans la profession.

Ce document a été rédigé pour aider les coachs dans leur préparation en vue de la certification MCC. Nous espérons également que ce document sera utile aux coachs mentors pour appuyer et superviser ces coachs, ainsi que les écoles de coaching qui veulent faire accréditer leur programme. Le but ultime est d’aider les coachs à compléter avec succès leur évaluation de performance et aussi pour les soutenir dans le développement continue de leurs compétences comme coachs.

La structure de ce document fournira à ceux qui désirent obtenir une certification MCC,  une bonne compréhension de ce que les examinateurs évaluent en relation avec chaque compétence essentielle, le niveau minimum d’habileté nécessaire pour réussir à démontrer un niveau de compétence MCC, et aussi pour les aider à comprendre quels comportements non-coaching peuvent les empêcher de compléter avec succès le processus d’évaluation. Nous espérons également que ce document permettra de répondre à un certain nombre de questions. Qu’est-ce que cela signifie d’être un coach MCC? Qu’est-ce que les examinateurs recherchent en écoutant un enregistrement chez un coach de niveau MCC? Alors que je progresse sur la route du coaching, quelles sont mes forces et quelles sont les compétences que je dois continuer à développer pour réussir mon examen MCC?

Finalement, l’ICF croit fermement que les clients reçoivent une valeur réelle et significative des coachs PCC. Cette valeur réside toujours dans l’attention totale du coach envers le client et ce qu’il  veut accomplir, et ce,  dans le respect des intentions du client. Nous rendons hommage à tous les coachs qui cheminent sur la route du coaching et souhaitons soutenir leur développement comme coach ainsi que leurs parcours vers la certification au sein de l’ICF.

1.  Respecter les règles d’éthique et les normes professionnelles - Comprendre le code de déontologie d’ICF et les normes de coaching, et être en mesure de les appliquer correctement dans toutes les situations de coaching.

  • Comprendre et démontrer dans ses propres comportement les règles de conduite de l'ICF;
  • Comprendre et respecter toutes les directives éthiques de l'ICF;
  • Expliquer clairement au client les différences entre coaching, conseil, psychothérapie et les autres professions de soutien et d'accompagnement;
  • Diriger le client vers un autre professionnel d’aide au besoin, en sachant quand cela est nécessaire et selon les ressources disponibles.

NOTE IMPORTANTE : Une connaissance profonde du Code de déontologie et de son application est impérative à tous les niveaux de certification de coaching et le minimum requis dans la démonstration d’une solide compréhension de l’éthique en  coaching est rigoureusement semblable pour tous les niveaux de certification.

Le candidat obtiendra la note de passage sur cette compétence s’il démontre une connaissance et une habileté à mener une conversation de coaching qui porte sur une recherche et une exploration, à propos d’aspects présents et futurs de la situation du client. Un candidat ne satisfera pas cette compétence s’il a tendance  à dire au client quoi faire et comment le faire (approche consultant) ou si la conversation porte essentiellement sur le passé, particulièrement le passé d’ordre émotif (approche thérapeute).

De plus, l’ICF a constaté avec l’expérience, que si un candidat n’est pas au clair en ce qui a trait à l’exploration initiale pour asseoir la relation et dans la présence des habiletés sous-jacentes à la définition du coaching, ce manque de clarté quant aux habiletés utilisées va se refléter sur le degré d’habileté démontré dans les autres compétences. Par exemple, si le candidat donne presque continuellement des conseils ou indique qu’une réponse particulière choisie par le coach est ce que le client devrait faire, la confiance et l’intimité, la présence du coach, le questionnement puissant, la prise de conscience, les actions générées par le client et l’imputabilité ne seront pas présentes et par conséquent, une certification à quelque niveau que ce soit serait alors refusée.

2.  Établir le contrat de coaching - Comprendre les exigences d'une interaction spécifique de coaching et trouver un accord avec le client potentiel sur les procédures et la relation de coaching.

  • Comprendre et discuter efficacement avec le client des grande lignes et des paramètres propres à la relation de coaching (logistique, honoraires, planification, intervention d'autres personnes, le cas échéant);
  • Parvenir à un accord sur ce qui est convenable ou pas dans une relation de coaching, sur ce qu’elle comprend ou non, et sur le partage des responsabilités entre le coach et le client;
  • Déterminer si la méthode de coaching et les besoins du client potentiel sont alignés.

Habiletés clés évaluées :

  1. La profondeur avec laquelle l’entente pour la séance de coaching est élaborée;
  2. L’habileté du coach établir un partenariat avec le client et la profondeur de ce partenariat dans l’établissement d’une convention de coaching, des mesures de succès et des sujets dont il sera question.

Au niveau MCC, le standard minimal d’habileté  à démontrer pour obtenir la note de passage quant à l’établissement de l’entente de coaching avec le client réside dans le fait que le coach explore en détail avec le client ce sur quoi il veut travailler. Pour chaque sujet faisant l’objet du coaching, le coach explore en profondeur les moyens qui seront utilisés pour évaluer dans quelle mesure  le succès sera atteint. Le coach engage le client dans une pleine exploration des problématiques reliées au sujet qui doit être abordé afin que ces succès puissent se concrétiser. Le coach, par le biais d’une discussion qui se tient sur une base partenariale, s’assure qu’autant le client que le coach soient clairs à propos de l’agenda à couvrir, des outils de mesure du succès, et des problématiques à être discutées. Le coach s’occupe de cet agenda et des outils de mesure déjà entendus entre le coach et le client  tout au long du coaching, à moins que le client l’oriente autrement. Tout changement de direction durant la séance de coaching est exploré à fond en partenariat avec le client et c’est à ce dernier que revient le soin de décider si oui ou non un changement de direction est approprié. Le coach fait des vérifications régulièrement avec le client durant toute la séance afin de s’assurer que les buts du client pour cette séance sont en voie d’être atteints et que la direction et le processus choisis font progresser les réflexions et/ou les actions à propos des buts qu’il désire atteindre.

Un coach ne recevra pas la note de passage pour l’établissement de la convention de coaching au niveau MCC si un partenariat à part entière avec le client n’est pas démontré. Un partenariat à part entière ne sera pas démontré si le coach choisit les sujets pour le client ou si le coach ne coache pas le client sur les sujets que ce dernier a choisis. L’évaluation de cette compétence sera aussi négativement affectée si le coach n’explore pas avec le client comment il sera possible d’évaluer si les résultats sont atteints par rapport à chaque sujet è un niveau qui permet de bien clarifier les intentions ou la direction du client pour la séance de coaching, ou qu’il ne permet pas au client d’avoir une implication entière dans les problématiques qui devraient être discutées relativement aux objectifs énoncés par le client pour la séance, ou ne vérifie pas avec le client si celui-ci a l’impression de progresser vers ce qu’il désirait obtenir de la séance de coaching.

3.  Construire un climat fondé sur la confiance et le respect - Savoir créer un environnement rassurant et soutenant pour engendrer le respect et la confiance mutuelle de manière constante.

  • Démontrer un intérêt sincère pour le bien-être et l'avenir du client;
  • Se montrer intègre, honnête et sincère en tout temps;
  • Définir des engagements clairs et tenir ses promesses;
  • Respecter les perceptions,  le style d'apprentissage du client, ainsi que sa manière d’être;
  • Soutenir en permanence le client et appuyer de nouveaux comportements et de nouvelles actions, y compris ceux qui impliquent une prise de risque ou la peur de l'échec;
  • Demander l'autorisation de coacher le client dans des zones sensibles ou nouvelles.


Habiletés clés évaluées :

  1. La profondeur du lien relationnel établi par le coach avec le client.
  2. La démonstration par le coach de sa confiance envers le client et de ses processus de pensée et de création;
  3. La volonté du coach à être complètement confortable par rapport à son authenticité avec le client.

Au niveau MCC, le standard minimum d’habileté qui doit être démontré pour obtenir une note de passage quant à l’établissement de la confiance et du rapprochement (intimité) avec le client réside dans le fait que le coach fait preuve d’une confiance totale en son client et envers le processus. Une telle confiance et un tel rapprochement seront mis en évidence par l’égalité qui existe entre le coach et le client dans la conversation, le confort du coach à se mettre dans un état de non-connaissance pour favoriser la prise de conscience durant la séance, et la volonté du coach à être vulnérable avec le client, et en retour que le client se sente vulnérable.

Le coach de niveau MCC démontre une confiance totale en lui-même, le processus de coaching et à l’endroit du client, ainsi que les perceptions de ce dernier, de son style d’apprentissage, et de sa manière d’être. Le client est traité comme un partenaire à part entière dans la relation avec une pleine invitation à participer au développement et à la création du processus de coaching, de son apprentissage ainsi que de ses comportements. Il existe une sensation d’aisance et de naturel dans la conversation.

Un coach ne recevra pas la note de passage pour l’établissement de la confiance et du rapprochement relationnel avec le client au niveau MCC si le coach ne traite pas le client comme un partenaire à part entière en choisissant non seulement l’agenda, mais aussi en participant à la création du processus de coaching lui-même. Le manque de partenariat à part entière sera démontré si le coach manifeste un intérêt pour son propre point de vue de la situation plutôt que celui du client, ne recherche pas d’information du client à propos de ce que le client pense par rapport à la situation, ne cherche pas à obtenir de l’information concernant les buts du client par rapport à cette situation, ou si toute attention semble se porter sur la performance du coach lui-même ou sur une démonstration de ses connaissances personnelles sur le sujet discuté. De plus, l’évaluation sera affectée négativement si le coach n’invite pas le client à partager ses réflexions sur un pied d’égalité avec le coach ou si le coach choisit la direction et les outils durant la séance sans consulter le client de manière concrète. Toute indication à l’effet que le coach enseigne plutôt que de coacher débouchera aussi sur une évaluation en deçà du niveau MCC.

4.  Établir la présence de coach - Être à l'écoute et créer une relation spontanée avec le client par une communication ouverte, souple et rassurante.

  • Faire preuve de disponibilité et de souplesse pendant le processus de coaching, en harmonie avec le moment présent;
  • Suivre son intuition et avoir confiance en ses propres compétences. Suivre son instinct;
  • Être disposé à reconnaitre son ignorance, à ne pas avoir toutes les réponses et à prendre des risques;
  • Considérer plusieurs façons de travailler avec le client et choisir sur le vif la plus efficace;
  • Faire preuve d'humour efficacement pour détendre et dynamiser l'atmosphère;
  • Faire évoluer les points de vue en toute confiance et expérimenter de nouvelles possibilités d'actions;
  • Se montrer confiant face à des émotions fortes et gérer ses émotions sans se laisser dominer ou déborder par les émotions du client.

Habiletés clés évaluées :

  1. La profondeur du partenariat du coach avec le client;
  2. La profondeur des observations du coach à propos du client vu dans son entièreté et de leur utilisation dans le processus de coaching.

Au niveau MCC, le standard minimum d’habileté qui doit être démontré afin d’obtenir la note de passage pour la présence du coach est que le coach soit entièrement associé au client dans le dialogue de coaching. Il est un observateur étroitement relié au client en ayant simultanément une perspective objective et une perspective émotionnelle. Le lien s’établit avec tout ce que le client représente, ce qu’il est, ce qu’il veut, comment le client apprend et crée, et ce que le client a à enseigner au coach. Le coach démontre une curiosité entière qui n’est pas diluée par le besoin de performer dans son rôle. Comme c’est le cas dans la confiance et l’intimité, le coach se trouve dans un partenariat total avec le client où le client est un égal ou un plus grand contributeur à la conversation et la direction du coaching que le coach. Le coach est désireux de laisser le client enseigner au coach et il n’a pas peur d’être un étudiant du client. Au  niveau MCC, la conversation entre le coach et le client est égalitaire et facile, même dans les moments inconfortables.

L’ICF souligne le fait que la confiance, le rapprochement et la présence sont des compétences étroitement reliées. En conséquence, un coach n’obtiendra pas la note de passage pour sa présence de coach à son évaluation MCC si le coach ne traite pas son client comme un partenaire à part entière en choisissant lui-même non seulement l’agenda, mais aussi en participant à la création du processus de coaching lui-même. Une telle absence de partenariat se manifeste si le coach semble avoir un plus grand intérêt pour son propre point de vue de la situation que le point de vue du client à cet égard, qu’il ne tente pas d’obtenir de l’information du client au sujet des idées du client à propos de la situation, ne cherche pas à obtenir de l’information à propos des buts du client concernant la situation, ou l’attention semble se diriger vers la performance du coach ou la démonstration de ses connaissances sur le sujet discuté. De plus, l’évaluation sera négativement affectée si le coach n’invite pas le client à partager ses idées à un niveau égal avec le coach ou/et choisit la direction et les outils durant l’entretient de coaching sans que le client soit impliqué. Toute indication à l’effet que le coach enseigne plutôt que de coacher va aussi entraîner une notation plus basse que le niveau MCC. L’évaluation sera aussi négativement affectée si le coach ne permet pas au client de contribuer à développer les outils de coaching pour lui-même et fait plutôt appel à des formules, des outils ou des questions assez conventionnels.                                                                 

5.  L’écoute active - Savoir se concentrer totalement sur les dits et les non-dits du client pour comprendre son message dans le contexte de ses désirs et favoriser l'expression personnelle du client.

  • Être au service du client et de ses préoccupations et non de ce que le coach souhaite pour le client;
  • Écouter les inquiétudes, les buts, les valeurs et les croyances du client à propos de ce qui est possible ou non;
  • Savoir faire des distinctions entre les mots, la tonalité de la voix et le langage non-verbal;
  • Résumer, paraphraser, réitérer, refléter les propos du client pour en vérifier la clarté et la compréhension;
  • Encourager, accepter, explorer et renforcer les sentiments exprimés par le client, ses perceptions, ses inquiétudes, ses croyances, ses suggestions, etc.;
  • Intégrer et exploiter les idées et suggestions du client;
  • Comprendre l'essence de la communication du client et l'aider à aller directement à l'essentiel plutôt que de se lancer dans de longs discours descriptifs;
  • Permettre au client de ventiler ou de clarifier la situation sans le juger ou s’attarder trop aux détails de manière à passer aux étapes suivantes.

Compétences clés évaluées :

  1. La profondeur de l’écoute du coach par rapport à ce que le client dit à propos de ses préoccupations;
  2. L’habileté du coach à écouter à plusieurs niveaux incluant autant l’aspect émotionnel que le contenu significatif des mots;
  3. La capacité du coach à entendre les croyances sous-jacentes, la façon de penser, le mode de création, et l’apprentissage qui se manifestent chez le client, y compris la reconnaissance des incongruités dans le langage, les émotions et les actions;
  4. L’habileté du coach à entendre le langage du client et à celle d’encourager le client à pousser encore plus loin ses descriptions  afin qu’il s’éclaire lui-même.

Pour un coach MCC, le niveau minimum de compétence qui doit être démontré pour obtenir une note de passage pour l’écoute active, est que le coach soit comme quelqu’un qui veut apprendre et son écoute se produit autant au niveau émotionnel que logique tout à la fois. L’écoute est autant linéaire que non-linéaire et les réponses du coach à ce qui se passe démontrent qu’il apprend des nouvelles informations à propos de son client à de multiples niveaux. Les interventions du coach en réponse à ce que le client dit démontrent que le coach entend les habiletés intuitives du client, l’énergie du client, les moments où le client parle de choses importantes, quand le client vit des situations où il semble se développer, comment cette croissance est reliée aux objectifs énoncés par le client et à son agenda, et quand le client trouve, crée en ayant une connaissance de soi plus importante. Le coach est aussi capable d’entendre les façons de pensée et de croître du client et l’associe au futur que le client tente de créer. Un coach de niveau MCC entend la totalité de la grandeur et des dons du client aussi bien que ses croyances limitantes et ses comportements répétitifs. L’écoute du coach est cumulative d’une séance de coaching à l’autre et tout au cours de chaque séance individuelle.

Un coach n’obtiendra pas la note de passage pour devenir MCC pour l’écoute active si le coach ne démontre pas que son écoute est basée sur tout ce que le client est ainsi qu’une habileté à entendre les façons de penser, d’apprendre et de ressentir les choses du client à des niveaux multiples. Le coach n’obtiendra pas une note de passage à ce niveau si l’écoute est uniquement filtrée à travers la manière de penser, d’apprendre et de créer du coach et n’entend et n’utilise pas comme un outil de coaching important les méthodes de penser, d’apprendre et de créer du client. Le coach n’obtiendra pas une note de passage si les nuances du langage du client ne sont reflétées dans les réactions du coach à ce qui est dit. Tout comme au niveau PCC, le coach ne recevra pas une note de passage au niveau MCC si l’écoute n’est pas centrée et en rapport avec ce que le client dit ou l’intervention du coach n’est pas reliée à ce que le client essaie d’accomplir ou l’écoute se limite aux problèmes ou faiblesses. Le coach ne recevra pas une note de passage au niveau MCC si le coach semble écouter afin de trouver le moment où il pourra faire l’apanage de ses connaissances à propos du sujet discuté ou dit au client quoi faire à ce propos.

6.  Le questionnement puissant - Savoir poser des questions pertinentes pour obtenir les informations indispensables et permettre ainsi au client de tirer un profit maximum de la relation de coaching.

  • Poser des questions qui reflète une écoute active et une compréhension du point de vue du client;
  • Poser des questions qui évoquent la découverte, l’approfondissement, l’engagement ou l’action (celles qui confrontent les présomptions du client);
  • Poser des questions ouvertes qui créent plus de clarté et permettent d’accéder à un plus grand éventail de possibilités ou de nouveaux apprentissages;
  • Poser des questions permettant au client de progresser dans la direction souhaitée; pas des questions pour inciter le client à se justifier ou à faire un retour en arrière.

Habiletés clés évaluées :

  1. La profondeur du questionnement du coach qui évoque les sujets capitaux qui font partie directement ou indirectement des priorités du client;
  2. L’habileté du coach à explorer avec le client ou à évoquer qu’il fasse une exploration des dimensions émotionnelles et du contenu important qu’il exprime dans ses mots;
  3. L’habileté du coach à explorer avec le client ou à évoquer l’exploration par le client de ses croyances sous-jacentes et de ses façons de penser, de créer et d’apprendre;
  4. Le niveau de profondeur auquel les questions du coach génèrent un espace de réflexion pour susciter de nouvelles perspectives chez le client.

Pour un coach MCC, le niveau minimum d’habileté qui doit être démontré pour obtenir une note de passage par rapport aux questions puissantes est que le coach pose surtout, sinon toujours, des questions directes, évocatrices qui sont pleinement sensibles au client dans le moment présent, à l’agenda du client et les objectifs qu’il a énoncés. Les questions exigent une réflexion importante du client ou amènent le client à penser différemment. Le coach fait appel fréquemment au langage et au mode d’apprentissage du client et  les utilise pour formuler des questions. Les questions ouvrent clairement un espace que le client peut utiliser pour élargir son propre style de pensée, d’apprentissage et de création. Le coach va demander au client de clarifier les choses pour lui-même à des niveaux plus profonds que la surface. Les questions du coach sont entièrement basées sur la curiosité et le coach ne pose aucune question qui reflète une conclusion à laquelle le coach est arrivé. Les questions reflètent souvent ce que le coach a appris à propos des forces du client et/ou requièrent que le client atteigne des dimensions plus profondes de sa manière d’être et trouve des pouvoirs, des dons et des forces cachés à l’intérieur de lui-même. Le coach pose des questions qui aident le client à créer le futur plutôt que de se concentrer sur le passé ou même les dilemmes ou problèmes du présent. Le coach est à l’aise de poser des questions qui vont rendre autant le coach que le client inconfortables. Le coach est aussi confortable en laissant le client créer des questions par lui-même.

Un coach ne recevra pas la note de passage pour le questionnement puissant lors de son évaluation de performance MCC si le coach ne pose pas des questions qui sont évocatrices ou ne demandent pas au client de penser en termes d’un espace plus large ou un espace expérimental relié à l’agenda du client et ses objectifs déjà énoncés. L’évaluation sera aussi négativement affectée si le coach pose fréquemment des questions simplement pour obtenir des informations ou si les questions gardent le client dans les détails du passé ou du présent d’une situation au lieu d’être tournées vers l’avenir. L’évaluation sera également affectée négativement si les questions ne font pas usage fréquemment du langage, de la façon de penser ou du style de création du client, ou n’utilisent pas ce qu’il a appris à propos du client. Le coach recevra une notation inférieure au niveau MCC si les questions reflètent le point de vue du coach par rapport à la situation, les styles d’apprentissage et de fonctionnement du coach, ou une réponse préconçue par le coach. L’incapacité du coach à utiliser des questions de coaching ou des modèles de coaching qui vont au-delà du conventionnel générera une note inférieure au niveau MCC.

7.   Pratiquer une communication directe - Savoir communiquer efficacement pendant les sessions de coaching et utiliser le langage ayant le plus d'impact sur le client.
  • Être clair, articulé et direct lorsqu’il partage ou donne de la rétroaction;
  • Reformuler les propos du client et s’exprimer avec clarté pour aider le client à comprendre d’une autre perspective ce qu'il veut ou ce dont il n'est pas sûr;
  • Définir clairement les objectifs de coaching, le calendrier des rencontres et le but des techniques ou des exercices;
  • Utiliser un langage approprié et respectueux avec le client (éviter tout propos sexiste, raciste ou l'emploi de jargons);
  • Recourir à des métaphores et à des analogies pour illustrer plus facilement une opinion ou décrire une situation.

Compétences clés évaluées :

  1. La facilité, la franchise et le niveau de profondeur avec lesquels le coach partage des perspectives, ses réflexions, son intuition et de la rétroaction;
  2. Si le coach semble avoir de l’attachement pour la perspective du client;
  3. L’utilisation efficace par le coach du langage du client et de ses modèles d’apprentissage;
  4. La largeur de l’espace que le coach donne au client pour qu’il puisse partager ses perspectives, ses réflexions, ses intuitions et ses rétroactions.

Le niveau minimum d’habileté pour un coach MCC qui doit être démontré pour obtenir une note de passage pour la communication directe est que le coach soit capable de partager facilement et librement ses observations, ses intuitions et de donner de la rétroaction au client sans être dogmatique. Le coach est en mesure de faire ce partage directement, simplement et fréquemment, à vol d’oiseau, et  y intègre le langage du client. Le coach fait complètement confiance au client de choisir les réponses qui lui conviennent  le mieux suite à la communication du coach. Le coach s’arrange pour faire ressortir les intuitions du client, et de plus, invite, respecte et célèbre la communication directe provenant du client. Le coach crée un espace ouvert pour le client afin qu’il ait autant ou plus de temps pour s’exprimer que le coach, et le niveau de partenariat à part entière dans le coaching est facilement évident. Le coach a une base de langage très large qu’il peut utiliser et expérimenter en plus d’utiliser le langage du client pour élargir cette base. La manière dont le coach communique est une invitation fréquente au client pour s’engager dans un apprentissage  et une expérience de découverte plus large et intégrer et appliquer ces apprentissages et ces découvertes non seulement aux défis et aux préoccupations présentes, mais aussi à la création de l’avenir du client.

Un coach n’obtiendra pas une note de passage pour la communication directe au niveau MCC si le coach ne fait pas appel ouvertement à la participation du client dans le dialogue de coaching à un niveau égalitaire, si la communication du coach reflète d’une manière ou d’une autre l’agenda ou une direction voulue par le coach, si la communication du coach ne démontre pas une utilisation fréquente du langage, du style d’apprentissage, de pensée ou de création du client, ou si la communication ne fait pas souvent place au client pour qu’il s’engage dans une réflexion, un apprentissage ou un exercice de découverte plus profond. L’évaluation sera aussi négativement affectée si  la communication du coach limite la réflexion ou la direction des apprentissages du client sans qu’il y ait une interaction, une discussion ou accord du client par rapport à ces limites.

8.  Élargir la conscience du client - Savoir intégrer et évaluer avec précision les sources multiples d'information et présenter des suggestions qui sensibilisent plus facilement le client et l'aident, par conséquent, à atteindre les objectifs fixés.

  • Savoir aller au-delà des propos du client pour évaluer ses inquiétudes et ne pas s’en tenir à la description qu’il en fait;
  • Explorer, investiguer pour s'assurer d'une meilleure compréhension, sensibilisation et clarté;
  • Identifier avec le client ses préoccupations sous-jacentes, ses façons habituelles et rigide de se percevoir et de percevoir le monde, les différences entre les faits et leur interprétation des faits, les disparités entre ses pensées, ses sentiments et ses actions;
  • Aider le client à développer par lui-même les nouvelles façons de penser, croyances, perceptions, émotions, humeurs, etc.  qui renforcent son aptitude à poser des gestes et à réaliser ce qui est important pour lui;
  • Communiquer au client des points de vue plus larges et l'aider à s’engager à changer ses points de vue et à trouver de nouvelles possibilités pour agir;
  • Aider le client à percevoir les différents facteurs interdépendants qui ont des répercussions sur lui et ses comportements (pensées, émotions, corps, profil, etc.);
  • Exprimer vos découvertes (insight) au client de manière à ce qu’elles soient sensées et utiles pour lui;
  • Identifier les principales forces du client ainsi que les aspects où il peut apprendre et se développer, et les éléments les plus importants qui devraient être couverts en coaching;
  • Demander au client de faire la distinction entre les enjeux mineurs et majeurs et les comportements récurrents et situationnels, lorsqu'il détecte un écart entre ce qui a été entendu et ce qui est mis en œuvre.

Compétences clés évaluées :

  1. L’habileté du coach à créer un véritable partenariat avec le client pour explorer des perspectives nouvelles et plus larges, des apprentissages, de la création et des actions;
  2. L’habileté du coach à partager des perspectives sans s’y attacher pour autant et à inviter le client à partager ses propres réflexions, perspectives et intuitions;
  3. L’acceptation par le coach des intuitions, des réflexions et du langage du client comme des outils cruciaux dans le processus de coaching;
  4. L’habileté du coach à éclairer les manières rigides de penser du client qui pourraient inhiber sa croissance ou la réalisation de ses buts, sans croire que les observations du coach représentent la vérité, mais seulement quelques réflexions du coach;
  5. L’habileté du coach à utiliser le langage du client comme un outil pour créer une prise de conscience;
  6. L’habileté du coach à intégrer le début, le milieu et la fin de la séance de coaching, si cela est approprié, pour favoriser l’apprentissage et la création.

Au niveau MCC, l’habileté minimale qui doit être démontrée pour obtenir une note de passage pour la création d’une prise de conscience est que l’invitation du coach à explorer les sujets importants précède et est significativement plus importante que l’invitation à trouver des solutions. Au niveau MCC, la façon d’être du coach est d’être constamment curieux. Le coach est ouvert à ne pas savoir, et à laisser l’exploration évoluer selon la manière de penser, d’apprendre et de créer du client. Le coach apparaît être un explorateur autant que le client. Le coach n’a pas déterminé ce que la prise de conscience devrait être d’aucune façon, et il n’impose pas la prise de conscience d’aucune manière. Le recours à la grandeur du client, à ses forces, son intuition et son style d’apprentissage sont suscités et bienvenus. Il n’y a aucune apparence que le coach essaie de « réparer » le client ou de régler un problème, ou qu’il manifeste un besoin de précipiter les choses, à moins que le client ait indiqué un besoin spécifique de trouver une solution dans un délai donné. Le coach permet au client de conscientiser le coach et la voix du client prévaut sur celle du coach. Il y a un sens clair et fort que le coach est engagé dans une observation arrimée à ce que le client est dans son entièreté et ce que le client veut, en partageant ses observations avec le client et en créant un espace où le client peut partager en retour. Le coach alloue un espace suffisant et de l’encouragement pour permettre au client d’intégrer et de faire usage de ses nouvelles prises de conscience pour résoudre ses défis actuels, atteindre ses buts présents et de penser à comment ses nouvelles prises de conscience peuvent être utilisées dans l’avenir.

Un coach n’obtiendra pas la note de passage pour la création d’une prise de conscience lors de son évaluation de niveau MCC si le coach oriente le client vers une solution sans avoir exploré pleinement les sujets qui peuvent être importants pour trouver une solution complète ou un accomplissement particulier pour le client. L’évaluation sera aussi négativement affectée si le coach n’invite pas et ne permet pas au client d’utiliser comme outils de coaching, son intuition, ses réflexions et son apprentissage. L’évaluation sera affectée négativement  si le dialogue à propos de la prise de conscience ne donne pas au client un espace suffisant afin que celui-ci puisse participer pleinement à la création de cette prise de conscience, si la communication du coach reflète un agenda ou une direction de quelque nature que ce soit de la part du coach, si l’expression de la prise de conscience par le coach ne démontre pas un usage fréquent du langage, du style d’apprentissage, du mode de pensée ou de création du client, ou si le coach ne crée pas souvent un espace où il est facile pour le client de s’engager dans une réflexion, un apprentissage et une découverte plus profonds. L’évaluation sera aussi affectée négativement si la communication du coach limite la réflexion et la direction de l’apprentissage du client sans une interaction spécifique, une discussion, ou un consentement du client par rapport à cette limite.

9.     Concevoir des actions - Savoir co-créer avec le client des occasions d'apprentissage continu pendant les séances de coaching et les situations quotidiennes, afin d'entreprendre de nouvelles actions qui génèreront le plus efficacement possible les résultats souhaités.

  • Faire du remue-méninge et aider le client dans la définition d'actions qui lui permettront de démontrer, pratiquer et approfondir de nouveaux apprentissages;
  • Aider le client à se concentrer sur les préoccupations et les occasions spécifiques, au cœur des objectifs de coaching prédéfinis, et explorer systématiquement ces éléments;
  • Inciter le client à explorer d'autres idées et solutions, à évaluer différentes options et prendre des décisions en conséquence;
  • Promouvoir l'expérimentation active et la découverte de soi lorsque le client met en pratique immédiatement ce qui a été discuté et appris durant les séances de coaching dans sa vie professionnelle et privée;
  • Célébrer les réussites du client et les capacités de développement futur;
  • Confronter les suppositions et les points de vue du client pour susciter de nouvelles idées et trouver de nouvelles possibilités d'action;
  • Préconiser ou propose des points de vue qui sont alignés avec les objectifs du client,  et sans obligation, encourager le client à les prendre en considération;
  • Aider le client à agir immédiatement pendant la séance de coaching en lui assurant du soutien;
  • Encourager le dépassement et les défis, mais à un rythme confortable d'apprentissage.

Compétences clés évaluées :

  1. L’habileté du coach à devenir un véritable partenaire de son client en concevant des actions qui sont reliées à l’agenda établi par le client et qui lui permettent de progresser;
  2. Les actions ont une portée et un niveau de profondeur qui peut inclure la réflexion, les sentiments et l’apprentissage;
  3. Les actions qui sont élaborées intègrent toutes les dimensions du client quand cela est possible;
  4. Les actions conçues sont appropriées par rapport à ce qui se passe durant la séance de coaching là où le client se situe par rapport à son agenda et les résultats souhaités;
  5. Les  actions conçues sont appropriées aux façons de penser du client, ses modes d’apprentissage, d’intégration et de création.

Au niveau MCC,  les habilités minimales que doit démontrer un coach pour obtenir une note de passage pour concevoir des actions est que le coach s’engage dans un partenariat à part entière avec le client pour concevoir des actions ou, comme alternative, laisser le client concevoir lui-même des actions. Au niveau MCC, le coach et le client conçoivent des actions qui sont alignées avec les buts du client, son style d’apprentissage et ses méthodes de création, là où le client se trouve et ce qu’il veut, la manière dont le client mesure son niveau de réussite, et qui reflète le rythme ou l’évolution énoncés par le client. Le coach permet que les actions comprennent de la réflexion, de la création, du savoir-faire et du savoir-être. Le coach engage le client dans des actions associées à d’autres aspects de ce que le client veut, élargissant en conséquence la portée et l’envergure des apprentissages et de la croissance. Le coach MCC encourage l’exploration et l’expérimentation informée pour aider le client à développer lui-même des activités ayant encore plus d’impact ou l’amener encore plus loin dans son apprentissage. Le coach MCC peut, comme addition aux outils de développement du client, suggérer des outils, des exercices ou des structures, tout en invitant le client à réfléchir sérieusement pour déterminer si ces suggestions sont utiles pour le client et inviter le client à modifier les suggestions, ou les rejeter et en inventer de son propre chef.

Un coach n’obtiendra pas la note de passage pour concevoir des actions à l’évaluation de performance MCC si le coaching n’invite pas pleinement le client à participer dans la conception d’activités ou s’il domine d’une manière ou d’une autre, la conception de ces activités. L’évaluation sera aussi négativement affectée si les activités ne présentent pas un potentiel clair d’apprentissage ou de mouvement vers l’avant pour le client par rapport à son agenda, les résultats souhaités, ou d’autres apprentissage que le client a défini comme nécessaires pour son développement. L’évaluation sera aussi affectée négativement si les actions qui sont conçues et/ou si les discussions pour les concevoir comprennent seulement des activités physiques sans se préoccuper de la réflexion, de l’apprentissage, du savoir-être et des structures créatives du client.

10.  Planifier et établir des objectifs - Savoir développer et gérer un plan de coaching efficace avec le client.

  • Consolider les informations collectées et établir un plan de coaching et des objectifs de développement avec le client qui répondent à ses préoccupations et aux principaux domaines d'apprentissage et de développement;
  • Créer un plan dont les résultats sont réalisables, quantifiables, spécifiques avec des dates de réalisation;
  • Ajuster le plan lorsque le processus de coaching ou des changements dans la situation le justifient ;
  • Aider le client à trouver et à avoir accès à différentes ressources d'apprentissage (ouvrages, autres professionnels, etc.);
  • Identifier et cibler des succès rapides qui sont importants pour le client.

Habiletés clés évaluées :

  1. L’habileté du coach à développer un partenariat à part entière avec le client en vue de créer des buts et des plans qui se marient avec le style d’apprentissage et de création du client, ainsi qu’avec les objectifs qu’il a définis et les résultats escomptés;
  2. Les plans et les buts qui sont élaborés ont une étendue et une profondeur qui peuvent inclure la réflexion, les sentiments, l’apprentissage et la création;
  3. Les plans et les buts élaborés intègrent toutes les dimensions du client lorsque c’est approprié;
  4. Les plans et les buts qui sont élaborés sont appropriés par rapport à ce qui s’est passé durant la séance de coaching et où le client est rendu par rapport aux objectifs qu’il a définis et les résultats escomptés;
  5. Les plans et les buts conçus sont pertinents par rapport aux manières de penser, d’apprendre, d’intégrer et de créer du client;
  6. Dans toutes les circonstances où cela est approprié, le coach aide le client à concevoir des actions mesurables qui sont des étapes vers les résultats ultimes souhaités par le client.

Au niveau MCC, les habiletés minimales requises qui doivent être démontrées pour recevoir une note de passage pour la planification et l’établissement d’objectifs, est que le coach travaille avec le client pour clarifier et développer des objectifs qui vont au-delà d’une simple présentation des préoccupations du client. Le coach laisse le client prendre la pôle dans la détermination des buts et la planification du coaching ou, comme alternative, travaille en partenariat à part entière avec le client pour créer des buts et des plans. Le coach et le client créent des buts et des plans en lien direct avec les buts du client, ses méthodes d’apprentissage et de création, ainsi que le rythme d’évolution voulu ou nécessaire. Le coach permet que les plans comprennent de la réflexion, de la création, du savoir-faire et du savoir-être. Le coach engage le client dans des buts et plans associés à d’autres aspects de ce que le client veut accomplir, élargissant ainsi la portée des apprentissages et de la croissance.

Un coach n’obtiendra pas la note de passage pour la planification et l’établissement des buts à l’évaluation MCC si le coach ne permet pas une participation pleine du client dans la planification de stratégies ou la conception des buts, ou domine d’une manière ou d’une autre, la création de plans et de buts. L’évaluation sera aussi affectée négativement si les plans et les buts ne reflètent pas un potentiel clair de progrès dans l’apprentissage ou dans l’évolution positive du client par rapport à l’agenda du client, les résultats souhaités, ou d’autres apprentissage que le client a défini comme nécessaires pour sa croissance. L’évaluation sera aussi affectée négativement si les plans et les buts et/ou les discussions par rapport à la conception des actions comprennent seulement des activités physiques sans se préoccuper de la réflexion, des apprentissages, du savoir-être et des structures de créativité du client.

11.  Gérer les progrès et l’imputabilité - Savoir centrer son attention sur ce qui est important pour le client et le laisser assumer la responsabilité de ses actions.

  • Demander clairement au client d'entreprendre des actions qui vont le faire progresser vers la réalisation de objectifs fixés;
  • Faire du suivi en s’information auprès du client de ce qu’il a fait à propos des actions qu’il s’était engagé à poser durant la/les séance(s) précédente(e);
  • Indiquer au client ce qui a été fait, n’a pas été fait, ce qu’il a appris ou ce dont il devenu plus conscient depuis la ou les sessions de coaching précédentes;
  • Préparer, organiser et contrôler efficacement avec le client les informations obtenues durant les sessions;
  • Assurer le suivi du client entre les sessions pour ne pas perdre de vue le plan de coaching et les résultats, les plans d’action convenus et les sujets des prochaines sessions ;
  • Se concentrer sur le plan de coaching tout en demeurant ouvert pour adapter les comportements et les actions en fonction du processus de coaching et de l'évolution de la situation au fil des sessions;
  • Être capable de s’ajuster entre une vue générale de l’évolution du client,  l’établissement d’un contexte pour ce qui est discuté et où le client veut se diriger;
  • Promouvoir l'autodiscipline du client et le rendre imputable de ce qu'il dit vouloir faire, des résultats d'une action voulue ou d'un plan spécifique à exécuter dans des délais prédéfinis ;
  • Développer l'aptitude du client à prendre des décisions, résoudre des problèmes clés et promouvoir son propre développement (obtenir du feedback, définir des priorités et le rythme d'apprentissage, réfléchir et apprendre de ses expériences;
  • Confronter le client de manière positive sur le fait qu'il n'a pas entrepris les actions qu’il avait accepté d’entreprendre.

Habiletés clés évaluées :

  1. L’habileté du coach à former un partenariat à part entière avec le client pour créer des structures et des méthodes pour mesurer les progrès accomplis et tenir le client imputable pour réaliser ces progrès;
  2. Les méthodes et structures d’imputabilité intègrent le client dans toutes ses dimensions lorsque c’est approprié;
  3. Les structures et méthodes d’imputabilité qui sont élaborées sont capables de faire progresser le client, en fonction de ce qui se passe durant la séance de coaching et en tenant compte de la situation où le client se trouve par rapport aux objectifs qu’il a définis et les résultats escomptés;
  4. Les structures et méthodes d’imputabilité qui sont élaborées sont appropriées par rapport à la façon de penser du client, ses modes d’apprentissage, d’intégration et de création;
  5. L’habileté du coach à faire confiance à son client pour prendre ses responsabilités et son degré d’assurance personnelle à tenir son client imputable selon les méthodes d’imputabilité convenues.

Au niveau MCC, l’habileté minimale qui doit être démontrée pour obtenir une note de passage pour la gestion des progrès et l’imputabilité, est que le coach encourage le client à déterminer ses propres méthodes pour mesurer son imputabilité et offre son soutien quant à ces méthodes. Le coach aide le client à déterminer, ou le client détermine lui-même qui devrait faire partie de son équipe d’imputabilité et comment utiliser chaque personne, incluant le coach et le client, pour être imputable. Le coach MCC encourage le client à développer des structures d’imputabilité qui reflètent l’agenda du client, les objectifs qu’il a fixés, les apprentissages ou accomplissement pris d’une manière plus large que le client veut obtenir, et continue à promouvoir chez le client  l’esprit d’anticipation et des activités à un rythme acceptable pour le client mais qui présente aussi un défi pour lui. Le coach fait confiance au client par rapport à son imputabilité personnelle et invite le client de manière délicate à expliquer ou discuter pourquoi des initiatives de développement sur lesquelles le coach et le client s’étaient entendus ne se sont pas produites. Les structures et les mesures d’imputabilité devraient clairement refléter l’emploi des meilleures forces du client ainsi que des méthodologies d’apprentissage et de création du client.

Un coach n’obtiendra pas la note de passage pour la gestion des progrès et de l’imputabilité du client au niveau MCC, si le coaching n’invite pas le client à participer pleinement ou ne suscite pas le leadership du client dans la planification de stratégies et de méthodes d’imputabilité, ou si le coach domine d’une manière ou d’une autre les mécanismes d’imputabilité qui sont créés. Tout comme pour la certification PCC, un coach ne recevra pas la note de passage si le coach est celui qui est la voix dominante dans l’établissement de structures d’imputabilité, si le coach est incapable de soutenir le client dans le développement d’une structure d’outils de mesure et d’imputabilité, si les mesures et les structures n’ont pas un lien clair avec l’agenda énoncé par le client et les résultats escomptés ou les processus d’apprentissage et de création du client, si les méthodes et les structures n’ont pas un objectif clair et le potentiel de faire progresser le client, ou si les outils et les structures suggérés n’ont pas une relation claire avec les besoins de ce client en particulier ou son agenda ou ses apprentissages plus en profondeur qu’ils souhaite réaliser. L’évaluation sera aussi négativement affectée si le coach suggère des outils ou des exercices de coaching standards sans en discuter avec le client afin de savoir s’il peuvent lui être utiles ou n’encourage pas le client à inventer des structures basées sur sa manière de penser, sa manière d’être, d’apprendre et de créer.