22 novembre 2018

Travailler ensemble pour mieux servirpar Guylaine Carle, PCC

Alors que je m’apprête à prendre la plume (le clavier!) pour écrire ses lignes afin de témoigner d’une expérience de co-création avec une collègue coach, une chanson me vient en tête. Réminiscence de la « génération Passe-partout » dont je suis : « nous sommes quatre qui voulons nous battre, contre trois, qui ne veulent pas. Et les quatre qui voulaient se battre, dire au trois, qui ne voulaient pas : nous sommes quatre qui voulons nous battre, contre trois qui ne veulent pas… ». Je suis assurément du clan des trois, qui ne veulent pas!

Ce qui me guide de façon plus prégnante dans ma pratique actuelle est de VOIR les forces des personnes (coachs ou autres professionnels) qui gravitent autour de moi et le désir sincère de les OFFRIR, comme un cadeau, « au service de ». Que ce soit pour travailler en « co » ou tout simplement pour donner le flambeau et relayer un mandat.  Exit cette quête d’omnipotence pour me sentir compétente,  bienvenue à une certaine humilité et, en même temps, à une certaine confiance.

Une belle réussite témoigne de la force du « ensemble » dans le cadre d’une co-création avec une collègue coach, Johanne Landry. Il s’agit d’une journée de formation à un grand groupe de leaders d’une organisation à vocation sociale. Ce n’était pas du coaching comme tel, mais la « posture » et le bagage de coach n’étaient pas bien loin… Voici ce que cette aventure m’a apportée et les bénéfices que j’entrevois  pour le client et pour la relation avec ma collègue coach.

  1. Élargir ma boîte à savoir, savoir-faire et savoir-être

Apprendre en échangeant et on observant, quoi de mieux! Ça vaut au moins une dizaine de livres pour moi! J’ai ainsi partagé mes outils et mes concepts « chouchous » à Johanne et elle en a fait de même. Et au-delà des outils et concepts, voir ma partenaire à l’œuvre dans l’animation et au-delà a été source d’un apprentissage inouï en termes de savoir-faire et de savoir-être. Je repars avec une besace de coach encore plus garnie!  Les leaders ont  bien sûr pu profiter de nos expertises et couleurs.

  1. Alimenter ma puissance

C’est tellement apaisant et en même temps efficace de parler un langage commun dans le feu de l’action! Nos racines de coach ont fait qu’en un regard, on se comprenait. Aussi, nous pouvions rapidement nous adapter et nous nourrir, au service du groupe de leaders. Je me

sentais plus puissante aussi, parce que je pouvais m’appuyer sur cette alliée, en toute confiance. Ce filet de sécurité m’a permis de prendre des risques, d’oser.  La complicité et la coprotection m’ont permis d’être plus « puissante » j’en suis persuadée, encore une fois, au service du groupe client.

  1. Créer de nouveaux réflexes

Je sens que cette expérience a renforcé, voire même créé des habitudes, des réflexes de partage et d’entraide : consulter sur des mandats, aider à préparer une rencontre importante, élaborer de nouveaux projets communs…  Des habitudes qui « boost » les batteries de la compétence et de l’affiliation sociale, surtout dans un contexte de travail autonome.

Bref, collaborer avec une collègue coach, c’est maintenant synonyme, pour moi, de réussite, de sens et de plaisir.

Guylaine Carle, PCC PCC