Les croyances d’un coach d’impactpar Marcel Gemme, MCC
Un élément significatif du contenu d‘échanges à l’intérieur d’une démarche de coaching réside dans les croyances du client, qui conditionnent fortement son comportement, ses actions. Mais quelles sont donc les croyances sous-jacentes aux interventions d’un coach d’impact ?
Les humains sont capables de solutionner des problèmes et de reculer leurs limites dans certaines conditions.
Votre parcours et votre situation actuelle vous fournissent la preuve de vos capacités à rebondir face à tout ce qui déjà vous effrayait. Confiance, patience et vigilance vous fourniront toutes les clés. Il est aussi permis de demander (ou d’offrir) de l’aide.
Le coaching est dans son essence un processus stimulant et libérant. Il faut le laisser être plus grand que soi.
Le pire ennemi de la performance est le désir rigide de la performance. Observer, réfléchir ou sentir et voir sont des préalables au succès. Le coaching sert essentiellement à ouvrir et élargir la conscience. Cette étape génère le reste et améliore significativement l’action.
Au delà des techniques et des multiples approches à la mode, la présence véritable est un formidable agent de changement.
Être présent, c’est laisser être ce qui est. Les approches passent ou reviennent sous d’autres vocables, mais c’est la présence qui trace profondément le sillon de l’évolution. La présence à soi est préalable à la présence à l’autre.
Un humain qui déconne est un humain en souffrance.
Nous avons tous nos croyances et du coup notre grille d’évaluation. Comme tous les humains sont attirés par la lumière, l’ombre n’est qu’un moment pénible de recherche et un appel au secours. La peur préside souvent à l’errance. Connaître les siennes est tout un atout.
Au delà des apparences existe une réalité à la fois simple et subtile.
Souvent, la sagesse est la capacité à voir au-delà des apparences. La vie est fort simple et en plus elle aime danser. Nos résistances à sa musique expliquent une bonne partie de nos maux.
Puissance (intention) véritable et lâcher prise sont deux habiletés complémentaires et incontournables.
Bien cerner sa cible représente déjà la moitié du parcours pour l’atteindre. Savoir quand et comment bouger pour y parvenir nous en rapproche grandement. Et parfois il faut juste attendre que le bon bateau passe. Ou changer de cible. C’est ce qui s’appelle le discernement.
Le paradoxe est l’essence de la vie. Vaut mieux apprendre à en jouer.
Tout est vrai et souvent son contraire. Tout est possible, y compris rien. Il faut la lumière pour ouvrir le ciel et éclairer la route et c’est la noirceur qui permet de voir les étoiles. Dans la vie repose la mort et savoir d’où je viens me propulse vers demain.
Nos clients sont nos partenaires d’évolution et non nos bénéficiaires de services.
Si votre client vous a choisi, il a déjà démontré sa perspicacité et la force de son intention d’évoluer. Enlevez-vous de son chemin et accompagnez-le activement. À force d’écouter et d’observer, on finit par apprendre des choses. Accompagner et stimuler est une position privilégiée pour avancer.
Une question puissante est plus porteuse que n’importe quel conseil.
L’ennui avec les conseils, c’est qu’ils viennent nécessairement d’un autre angle de vue. Et souvent, ils impliquent des habiletés qui appartiennent davantage à celui qui les donne qu’à celui qui les reçoit. La question puissante (révélatrice) pousse dans le jardin de celui qui vous parle. Il suffit d’être présent, de la cueillir et de lui offrir avec bienveillance.
Être soi invite à être soi.
Tendre à donner l’heure juste (avec bienveillance) vous permet de vous rapprocher de votre vous véritable. Du coup, c’est une invitation à l’autre d’en faire autant. Il ne peut y avoir de perdant.
Et vous, quelles sont les croyances qui président à votre vie ?