Conférence de Réal Jacob – résumépar Corine Markey, PCC
Le 25 octobre dernier lors du Congrès ICF Québec 2018 nous avons eu droit à une présentation portant sur l’aide que peut apporter le coaching aux entreprises en contexte tumultueux.
Notre conférencier, Réal Jacob est professeur titulaire à HEC Montréal, responsable de la stratégie des pôles de transfert et de la formation des cadres.
J’ai adoré cette présentation, très pertinente et en lien avec ce que je vois sur le terrain auprès des PME que j’accompagne.
L’avenir, c’est s’ouvrir !
54 % des PDG savent qu’ils vont devoir travailler avec leurs concurrents. On parle de co-pétition. Au sein des comités sectoriels de la main d’œuvre cela existe déjà. Cela existe aussi dans certains secteurs géographiques spécialisés (À Drummondville, le textile).
De plus en plus le « pourquoi », le sens de l’entreprise est mis de l’avant.
Autrefois, on construisait les meubles les moins chers, maintenant on crée un style de vie. Ceci attire autant la main d’œuvre que les clients avec plus de valeur ajoutée.
Autant des capacités stratégiques et de gestion sont requises.
La veille stratégique doit être reprise par le comité de direction pour lui permettre d’être plus agile au lieu de confier ce rôle à un expert qui a souvent de la difficulté à vulgariser ses constats pour les transposer rapidement en actions concrètes.
Les silos de départements et d’experts doivent avoir des passerelles vers les autres départements.
On passe de la pensée verticale vers la pensée horizontale. C’est déjà présent dans les chaines de logistiques. Parfois à l’interne, les entreprises n’ont pas encore la fluidité requise.
La pratique du coaching peut se faire en groupe et en réseau.
On peut penser au coaching de groupe dans un secteur d’activité, entre responsables de la qualité, entre PDG, etc. On parle alors de capital social.
Il y a un risque d’effet de tunnel, quand il y a trop d’informations, que l’entreprise fait de l’hyper-focus pour livrer ses clients et ne détecte pas les signaux de changements qu’il faudrait adopter.
En superposant les expertises, on trouve de nouvelles solutions. Par exemple, avec un casque de réalité virtuelle conçu par une entreprise technologique, on permet aux enfants brûlés de vivre un changement de pansements moins douloureux à l’hôpital. Leur attention étant portée sur le jeu. La compagnie technologique et l’hôpital ont co-créé cette solution.
Voici quelques mots clés caractérisant le contexte d’affaires :
- Accélération : démographie, climat et Intelligence artificielle,
- Transparence : « Customer revenge »,
- Interconnexion : Internet des objets, 4.0, cybersécurité, ambidextrie, risques accrus,
- Imprévisibilité : Nouvelles concurrences, nouvel environnement concurrentiel,
- Disruption : Business Model Canvas pour se réinventer,
- Interdépendance : trajectoires interdisciplinaires,
Les qualités recherchées par les entreprises :
- Orientées client : parcours fluide, service à la clientèle performant et humaniste,
- Transversales : Intelligence émotionnelle, percer les silos,
- Agiles,
- Innovantes : en termes de fonctionnement interne aussi (entreprises libérées),
- Engageantes : l’engagement affectif passe par le gestionnaire.
En conséquence, de plus en plus les chefs d’entreprise sont amenés à se fier à leur instinct.
Encore faut-il l’écouter ! 79 % des chefs d’entreprise ne réfléchissent pas assez sur eux-mêmes. C’est là que le coaching peut aider ! Développement de la personne, bris du sentiment d’isolement, se faire challenger pour se dépasser, se ramener à ce qui fait du sens …
Vous pouvez vous procurer la rediffusion intégrale de la conference d’ouverture de Monsieur Réal Jacob, La pratique du coaching et le monde des affaires : faire le pont, pour un coût très avantageux. Tous les details sur le site web d’ICF Québec