Congrès FICQ 2011 : le coaching en mouvementpar Sessi Hounkanrin, PCC
Stimulant, énergisant, inspirant, engageant … Voici quelques qualificatifs utilisés par les professionnels du coaching pour décrire la version 2011 du congrès de la Fédération internationale des coachs du Québec (FICQ).
En effet, les 27 et 28 octobre, à l’hôtel Sandman de Longueuil, la communauté des coachs du Québec a été invitée à aller encore plus loin dans son engagement envers le coaching.
Le thème du congrès : Repoussez-vos limites! Un thème qui démontre que le coaching est toujours en mouvement.
Plénières, ateliers et défis lancés aux coachs : ces activités ont toutes eu un effet de levier sur les participants, dans la découverte, la réflexion, l’exploration ou encore la mise en action.
Marqué par plusieurs temps forts et par son ambiance plaisante, il va sans dire que ce congrès restera dans nos mémoires. Chaleur, ferveur et envie de se surpasser… En bref, les émotions intenses étaient au rendez-vous!
Ce qui nous a réunis au congrès FICQ? Le désir de servir encore mieux nos clients, de se rencontrer entre collègues et de communiquer notre passion du coaching. Le plaisir d’apprendre et l’envie de poursuivre notre développement afin de mieux affirmer notre positionnement.
La brillante conférence de Martin Latulippe L’exceptionnel pouvoir de votre potentiel, a conféré un ton inoubliable à l’événement : tel un virtuose, Martin nous a fait voyager au cœur de ce que l’humain a de plus intense, de plus profond : les émotions.
À travers des anecdotes hilarantes, émouvantes ou saisissantes, Martin nous a parlé de passion, de choix, d’engagement, d’action, de courage et de foi.
Voici quelques phrases inspirantes tirées de sa conférence :
- « Si on repousse constamment les limites, on ne peut pas les dépasser. Il faut plutôt les INVITER. ».
- « Tout ce qu’on dit et tout ce qu’on fait a le potentiel de changer une vie. ».
- « S’engager, c’est faire ce que l’on a dit qu’on fera, et ce bien après que l’émotion dans laquelle on s’est engagé nous ait quitté. ».
Ensuite Richard Messier, VP Stratégie chez Léger Marketing, présent pour une deuxième année consécutive, nous a révélé la nécessité de se bâtir une identité collective et de s’affirmer pleinement dans celle-ci. « Sortez de votre coquille! », nous a-t-il scandé à trois reprises!
Aussi, dans sa remarquable présentation, le Dr Forest nous a fait découvrir avec enthousiasme comment identifier et utiliser les forces des individus ainsi que les effets bénéfiques que cela peut apporter à l’entreprise.
L’hommage aux MCC du Québec a été le point culminant du congrès : Jean-Pierre Fortin, Claudine Bergeron, Michèle Morneau, Claudette Vidal, Marcel Gemme et Roselyne Giguère ont parlé avec éloquence du cheminement qui les a conduits à la plus haute certification de la Fédération internationale des coachs du Québec : celle de maître-coach certifié.
Jean-Pierre Fortin, PDG de Coaching de Gestion, première école francophone nord-américaine de coaching professionnel, nous a raconté son parcours de coach-entrepreneur ainsi que les défis qu’il a rencontrés sur son chemin. Il a invité les coachs à Oser, à faire preuve d’audace, de courage et de résilience.
Quant à Claudine Bergeron, experte en coaching de hauts dirigeants, elle a sans cesse cultivé le défi d’apprendre et l’art du dépassement. Être à son meilleur au quotidien pour accéder à ce qu’elle appelle le coaching de haute voltige.
Femme d’action et de passion, Michèle Morneau a qualifié sa rencontre avec le coaching d’affaires de « coup de cœur ». Michèle nous a encouragés à développer ce qui est, selon elle, la plus grande compétence du coach : être. Être présent, être attentif, pour accéder à un coaching de haut niveau et surtout de le maintenir.
« Repoussez les limites qui vous empêchent d’être qui vous êtes vraiment », nous a affirmé Claudette Vidal dans son témoignage. Claudette nous a parlé de son métier comme d’une profession qui la « nourrit », la « transforme » et lui permet d’« exprimer son essence ».
Avec humour, Marcel Gemme nous a encouragés à bien faire ce que l’on fait, à entretenir le goût de se réaliser pleinement, à prendre soin de soi et de ses clients. Il a conclu par : « À vous de décider si vous voulez un jour ̏ To BE or not to BE an MCC !̋ ».
Enfin, Roselyne Giguère nous a invités à croire en l’inspiration et à entreprendre un voyage vers l’unicité. Elle a dit à ce sujet : « Sois encore plus le coach que tu es! Élargissez vos horizons tout en gardant contact avec vos racines et avec vos sources. Devenir MCC, c’est se ressourcer perpétuellement.».
Au final, voici ce que ces maîtres‑coachs avaient en commun : l’Être unique au cœur de leur parcours, le désir constant de développement par l’apprentissage continu et la recherche de l’excellence.
Alors, que diriez-vous d’un rendez-vous en 2012?