Les « faudrait que… » ces énergivores!par Nathalie Lévesque
Étant en période estivale, j’ai pensé vous offrir un texte à caractère un peu plus léger, qui est toutefois le reflet d’une réalité bien présente dans la vie. Devant les nombreuses responsabilités et tâches quotidiennes, le temps est souvent manquant et nous reportons à plus tard les petites choses que nous considérons moins importantes. Sans nous en rendre compte, avec le temps, l’accumulation de ces petits gestes non faits, que j’appelle les « faudrait que… », occupe notre esprit et, à la longue, crée des fuites d’énergie.
Ce matin en rangeant des articles dans le placard, mon regard a croisé les pots de monnaie qui occupaient un bon coin de tablette. Vous savez les vieux pots de crème glacée qu’on recycle en banque de fortune pour accueillir la monnaie restante à la fin de nos journées! À leur vue, je me dis pour la ixième fois : « Faudrait bien que je me décide à rouler le tout… »!
En refermant la porte du placard, le coach en moi s’anime et me lance : « Quand vas-tu passer à l’action? » Je me réponds rapidement : « Bientôt! » Il me relance : « Qu’est-ce qui t’empêche de le faire maintenant? » Après quelques échanges avec mon coach intérieur, je me suis rendue à l’évidence que seulement la paresse et le peu d’intérêt envers cette tâche me retenaient et m’amenaient dans une procrastination sans fin qui alimentait une énergie négative à chaque fois que j’ouvrais ce placard. Bien entendu, mon coach intérieur ne s’est pas arrêté là. Il m’a fait voir la situation sous un autre angle. Combien de temps cela allait-t-il vraiment me prendre? Combien cette monnaie pouvait bien représenter au total? Qu’est-ce que je pourrais réaliser avec cet argent? Et voilà, qu’au bout de quelques échanges avec mon coach intérieur, j’ai décidé de passer à l’action. J’ai mis de la musique, renversé les pots sur la table de travail et sorti les petits rouleaux de plastique que j’avais achetés il y a déjà plusieurs mois, et je me suis mise à la tâche.
Au bout d’un peu moins de deux heures, le travail était accompli, les pots étaient vides et j’affichais un grand sourire. Le ‘’faudrait que’’ qui me venait à l’esprit à chaque fois que j’ouvrais ce placard s’était transformé en un sentiment de liberté et une joie de pouvoir offrir à la famille une activité spéciale! De plus, je récupérais une partie de tablette pour du rangement!
Bien entendu, il s’agit d’un exemple plutôt léger, je suis certaine que vous pouvez identifier d’autres exemples tant dans notre vie personnelle que professionnelle. En fait, ce qui est à retenir, c’est qu’au fil du temps, l’accumulation des « faudrait que » devient un irritant dans notre quotidien. Ces deux petits mots finissent par prendre de la place dans notre esprit, ce qui vient affecter négativement notre niveau d’énergie.
Et vous, quels « faudrait que » interfèrent dans votre esprit? Quelles actions allez-vous entreprendre pour mettre fin à cette procrastination? Quand choisissez-vous de commencer?
Je ne vous apprends rien de bien nouveau, toutefois, c’est souvent les choses les plus simples qu’on oublie le plus facilement.
En guise de conclusion, je vous invite à vous exercer à transformer les « faudrait que… » en action par des engagements concrets : Je vais faire …. le …!
Bonne fin d’été et bon regain d’énergie!