15 mars 2011

Six grands mensonges et mythes de l’industrie du coachingpar Marie-Hélène Risi, ACC

Si je ne vous  partageais pas ma découverte de la semaine, je raterais l’occasion de vous  faire vivre une révélation. En tout cas, moi, j’ai trouvé cette infolettre  vraiment percutante et je tenais à vous la faire connaître. Elle me vient de  Christian E. Mickelsen.

D’entrée de  jeu, il mentionne que la plupart des coachs ont été entraînés à mettre leur  attention à « être des coachs ». Ai-je votre intérêt maintenant ? Ce  qui, disons-le, m’a amenée à faire le lien avec mon focus actuel, soit de bien  comprendre les nouvelles lois du marketing. Mais attendez, ça devient meilleur  ! Voici donc ce que nous dit Mickelsen :

Mensonge numéro 1: Si vous êtes un excellent coach, vous  aurez automatiquement beaucoup de clients.    La vérité est que la plupart des clients  potentiels n’ont jamais rencontré de coach et, encore moins, un coach réputé.  Par conséquent, ils n’ont aucune base de comparaison. Votre qualité en tant que  coach a donc peu à voir avec le nombre de vos clients. Le problème, c’est que  si vous avez peu de clients, vous commencez à douter de vos capacités de  coaching et vous êtes porté à acheter de plus en plus de formations. Est-ce que  cela vous semble familier ?

Mensonge numéro 2 : C’est en donnant des séances de coaching gratuites que vous obtenez des  clients.   Alors, vous essayez de les  séduire et de régler leurs problèmes sur-le-champ, mais ils ne vous choisissent  pas. Le but d’une séance gratuite est de faire ressortir leurs rêves et leurs  défis, non de les coacher.

Mythe numéro 3 : Si vous vous développez  suffisamment avec la Loi de l’Attraction et autres croyances sur la prospérité,  les clients vont apparaître magiquement.    On voudrait tellement que ce soit cela ! Malheureusement, ça ne fait pas  partie de la photo ! Laissez votre rêve vous guider vers des étapes précises et  concrètes. Entre autres : initiez-vous au marketing et à la vente !

Mythe numéro 4 : Le  client est le mieux placé pour estimer son besoin quant au nombre de séances requises.   Mythe révélé dans cette phrase,  habituellement dite par le coach à son client  dans ces mots « Je demande trois mois d’engagement de la  part de mes clients ». Selon Mickelsen, trois mois ne constituent pas  un laps de temps assez long pour arriver à de bons résultats. Il demande que  les séances de coaching s'étalent sur un an maintenant. Selon lui, demandez au  moins six mois. Ainsi, vous aurez moins de tracas, car vous posséderez une  meilleure liquidité dans votre entreprise. La plupart des clients de Mickelsen  restent avec lui six mois, la moyenne étant de dix mois.

Mythe numéro 5 : Nous  devons éduquer les gens sur le coaching.   Les gens n'en ont généralement rien à cirer de notre profession ! Nous  devons plutôt nous éduquer davantage sur les besoins de nos clients, leurs  douleurs, leurs problèmes, leurs rêves et leurs désirs. On va vous embaucher  pour la richesse de ce talent.  Si vous  travaillez à acquérir le talent de comprendre, à partir du cœur ce que vivent  vos clients, il y a peu de chances que vous manquiez de boulot. Se sentir  compris, voilà ce dont vos clients ont besoin. Créez un climat de confiance  avec vos clients potentiels en faisant du réseautage, en menant des sondages  auprès de votre marché cible. Cherchez à savoir pourquoi les gens que vous  voulez servir font de l'insomnie ! Si vous tenez absolument à prendre des  cours, alors que ce soit en communication. Et en empathie.

Mythe numéro 6 :    Les ventes et le marketing sont des façons  de manipuler les gens pour se faire embaucher.   Contrairement à l’idée cynique voulant que  les entreprises n'existent que pour s'approprier votre argent, le marketing bien  fait aide les gens à prendre des décisions. Que ce soit pour vous embaucher, ou  encore pour obtenir une séance gratuite avec vous, les personnes qui  s'informent sur vos services ne vous rendront pas riche dans la minute et  peut-être même ne vous feront-il pas faire d’argent. Mais si, à votre contact,  ils ne faisaient qu’un pas, qu’une seule action, ne serait-ce pas déjà  fantastique ? Tous nos efforts marketing devraient créer de la valeur pour les  membres de « notre tribu ». Les inspirer, les guider, les encourager  et ce, même avant qu’ils n’achètent quoi que ce soit.

C’est mon souhait le plus grand de nous amener à  faire un pas de plus dans tous nos échanges, monétaires et autres. J’espère que  cette traduction libre du texte de   Christian  E. Mickelsen vous aura  été profitable.
Marie-Hélène Risi, ACC ACC