15 juin 2014

10 Questions à un Coachpar Nathalie Dubé, MCC

Nous sommes heureux de vous présenter Nathalie Dubé, MCC, notre coach vedette du mois de juin 2014, qui a accepté de répondre aux dix questions de Coach Québec.

Nathalie, qui a récemment obtenu sa certification MCC, est coach interne auprès de gestionnaires depuis 2004. Elle est aussi formatrice et coach mentor auprès de l'école Coaching de Gestion en plus d’être coordonnatrice de la réforme des programmes.

Nathalie a siégé au conseil d’administration d’ICF Québec pendant 2 ans. Elle était responsable du Comité de déontologie.  

1.    Le meilleur conseil que j’ai reçu.

Un de mes coachs mentor m’a dit un jour (il va sûrement se reconnaître en lisant cela!) : « Tant que la conscience n’y est pas, l’action est inutile ». Ce conseil est valable dans tout! En coaching, de susciter l’action chez notre coaché alors que son niveau de conscience sur ses motivations et/ou sur ses freins n’est pas là, les actions envisagées ne seront pas nécessairement riches en enseignements ou en apprentissages durables; ces actions seront futiles.

Même chose dans ma vie! Tant que je ne suis pas pleinement connectée à mon essence, à la vie en moi, les projets que j’envisage avortent bien souvent avant leur réalisation ou pire, s’en vont directement aux oubliettes!

Tandis que l’énergie générée par l’émergence des idées issues de la pleine conscience donne tout le courage et la persévérance pour aller au bout, d’apprendre et de grandir!
 
2.    Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir accédé au niveau MCC?

Le MCC pour moi représente plusieurs choses :

C’est un accomplissement et un aboutissement en ce sens que le MCC est pour moi le « bacc » que je n’ai pas pu faire.
C’est aussi la fierté de savoir qu’avec le travail, les formations, et la pratique, j’ai pu développer mes compétences en coaching jusqu’à ce niveau de maîtrise.

Le MCC toutefois, c’est surtout pour moi un début et une continuité. Lorsque j’ai complété ma demande en décembre 2013, pour moi une nouvelle étape de ma vie commençait. Cette étape aura pris plusieurs années pour m’y rendre : Découvrir ma vulnérabilité et ma présence et apprendre à leur faire confiance. Faire connaissance avec tous mes saboteurs, les apprivoiser, leur donner une nouvelle « description de tâche » et ainsi les rendre « propulsant » au lieu d’être « limitant ». Découvrir le leader en moi, sa lumières et ses forces et laisser la « grande Nathalie » faire sa place.

Sans tout ce travail sur moi, je ne serais pas où je suis aujourd’hui et encore moins le coach que je suis.

Le MCC, c’est le début de cette nouvelle énergie et c’est la continuité de cette quête! C’est aussi la continuité de ma mission en poursuivant mon rôle de coach, de coach mentor et de coach leader en accompagnant les gens dans le développement de leur plein potentiel et aussi, en continuant le développement de mon plein potentiel.

Finalement, le MCC c’est aussi une responsabilité accrue face à notre profession. Alors qu’il peut donner l’impression d’être difficilement accessible, c’est n’est qu’une perception… Dans ce sens, le MCC pour moi c’est une responsabilité pour « prêcher la bonne parole » auprès des PCC, les soutenir et les inciter à entreprendre les démarches auprès d’ICF. J’ai d’ailleurs hâte de lire dans le Coach Québec que d’autres coachs ont accédé à cette certification!

3.    Une autre carrière que j’aurais pu entreprendre.

J’adore l’enseignement. Une autre carrière pour moi aurait sûrement été dans ce domaine. J’aurais ainsi quand même contribué au développement humain mais d’une façon différente.

J’ai d’ailleurs la chance de pouvoir vivre ce deuxième « rêve professionnel » car j’enseigne dans le cadre du Programme d’entraînement au Coaching Professionnel chez Coaching de Gestion.


4.    Qu’est-ce qui vous permet de réaliser votre plein potentiel de coach?

Être en formation continue est définitivement une bonne façon. À titre de coach, notre rôle est d’accompagner l’humain et l’humain est en constante évolution, je me dois moi aussi d’évoluer constamment.

Un autre élément qui m’aide à réaliser mon plein potentiel est d’expérimenter des nouvelles façons de faire et oser… Oser l’inconnu, oser les nouveautés, oser !!! (Là-dessus, j’avoue qu’il me reste du travail à faire!)

5.    Si vous deviez vous réincarner un jour, en quoi aimeriez-vous le faire?

En goutte d’eau! L’eau pour moi représente la force, la vie, la pureté. Un jour quelqu’un m’a dit : « L’eau sait où elle va ». La goutte d’une source qui coule vers le ruisseau, vers la rivière, vers le fleuve et vers la mer va à la découverte de terrains toujours plus grands, plus fertiles pour alimenter la vie.

Il y a dans cette image pour moi la confiance de toujours découvrir quelque chose de plus grands qui est en mouvance, en évolution. En plus, la découverte a quelque chose d’attirant pour moi alors, d’être réincarnée en un élément qui découvre et qui contribue à quelque chose de plus grand, ça goute très bon!!

6.    Quels sont les artistes musicaux que vous aimez écouter?

J’ai une oreille musicale assez diversifiée! J’écoute autant la musique classique (époque baroque surtout), le rock progressif (Genesis, Led Zepplin, Supertramp,…), les chanteurs folk (Cat Stevens, Shawn Philip, Joan Armatrading,..) les chanteurs français (Aznavour, Reggiani, Barbara,…), la musique de détente (Krisna Das, Deva Premal,…), mais par-dessus tout, j’adore ce que nos auteurs compositeurs d’ici font et là, la liste est longue !!! : Catherine Major, Serge Fiori, Richard Séguin, Jean-Pierre Ferland, Vincent Vallière, Les sœurs Boulay, Louis-Jean Cormier, Philippe B, Stefie Schock, Jean Leloup, …. Je suis toujours partante pour découvrir un nouvel artiste de chez nous.

7.    Votre péché mignon?

Déguster un bon vin entre amis, échanger, dialoguer, enrichir notre relation, apprécier simplement le plaisir d’être ensemble

8.    Que détestez-vous par-dessus tout?

La violence (dans toutes ses formes) et la malhonnêteté

9.    Avez-vous un rituel avant de commencer une séance de coaching? Quel est-il?

L'ingrédient essentiel pour moi est la présence. J'ai besoin de m'assurer que je serai présente à mon coaché, au coaching et à moi. Au-delà de lire la préparation de mon coaché et mes notes pour me connecter à lui, je prends toujours un temps où j'arrête tout pour simplement fermer les yeux et respirer profondément, faire le vide de mes pensées et faire le plein de ma présence.

10.   Un moment de pur bonheur...

Sur la route en moto, m'arrêter au tournant d'une route en montagne pour admirer l'immensité, respirer la pureté, écouter le vent et ressentir de la gratitude pour la beauté et la simplicité de la vie.

 

Nathalie Dubé, MCC Maître coach certifié ICF, Superviseur certifiée ESIA, Coach mentor