15 juillet 2010

Les « faudrait que… » ces énergivores!par Nathalie Lévesque

Étant en période estivale, j’ai pensé vous  offrir un texte à caractère un peu plus léger, qui est toutefois le reflet  d’une réalité bien présente dans la vie.   Devant les nombreuses responsabilités et tâches quotidiennes, le temps  est souvent manquant et nous reportons à plus tard les petites choses que nous  considérons moins importantes.  Sans nous  en rendre compte, avec le temps, l’accumulation de ces petits gestes non faits,  que j’appelle les « faudrait que… »,   occupe notre esprit et, à la longue, crée des fuites d’énergie.

Ce matin en rangeant des articles dans le  placard, mon regard a croisé les pots de monnaie qui occupaient un bon coin de  tablette.  Vous savez les vieux pots de  crème glacée qu’on recycle en banque de fortune pour accueillir la monnaie  restante à la fin de nos journées!  À  leur vue, je me dis pour la ixième fois : « Faudrait bien que je me  décide à rouler le tout… »!  

En refermant la porte du placard, le coach en  moi s’anime et me lance : « Quand vas-tu passer à l’action? » Je  me réponds rapidement : « Bientôt! »  Il me relance : « Qu’est-ce qui  t’empêche de le faire maintenant? » Après quelques échanges avec mon coach  intérieur, je me suis rendue à l’évidence que seulement la paresse et le peu  d’intérêt envers cette tâche me retenaient et m’amenaient dans une  procrastination sans fin qui alimentait une énergie négative à chaque fois que  j’ouvrais ce placard.  Bien entendu, mon  coach intérieur ne s’est pas arrêté là.   Il m’a fait voir la situation sous un autre angle.  Combien de temps cela allait-t-il vraiment me  prendre?  Combien cette monnaie pouvait  bien représenter au total?  Qu’est-ce que  je pourrais réaliser avec cet argent?  Et  voilà,  qu’au bout de quelques échanges  avec mon coach intérieur, j’ai décidé de passer à l’action.  J’ai mis de la musique,  renversé les pots sur la table de travail et  sorti les petits rouleaux de plastique que j’avais achetés il y a déjà plusieurs  mois, et je me suis mise à la tâche.  

Au bout d’un peu moins de deux heures, le  travail était accompli, les pots étaient vides et j’affichais un grand  sourire.  Le ‘’faudrait que’’ qui me  venait à l’esprit à chaque fois que j’ouvrais ce placard s’était transformé en  un sentiment de liberté et une joie de pouvoir offrir à la famille une activité  spéciale!  De plus, je récupérais une  partie de tablette pour du rangement!

Bien entendu, il s’agit d’un exemple plutôt  léger, je suis certaine que vous pouvez identifier d’autres exemples tant dans  notre vie personnelle que professionnelle.   En fait, ce qui est à retenir, c’est qu’au fil du temps, l’accumulation  des « faudrait que » devient un irritant dans notre quotidien.  Ces deux petits mots finissent par prendre de  la place dans notre esprit, ce qui vient affecter négativement notre niveau  d’énergie.

Et vous, quels « faudrait que »  interfèrent dans votre esprit?   Quelles actions allez-vous entreprendre pour  mettre fin à cette procrastination?   Quand choisissez-vous de commencer?

Je ne vous apprends rien de bien nouveau,  toutefois, c’est souvent les choses les plus simples qu’on oublie le plus  facilement. 

En guise de conclusion, je vous invite à vous exercer  à transformer les « faudrait que… » en action par des engagements  concrets : Je vais faire  ….  le  …!

Bonne fin  d’été et bon regain d’énergie!

Nathalie Lévesque Coach professionnelle